Témoignage sur l’anxiété sociale – Mon combat personnel

témoignage sur l'anxiété sociale

Bonjour, je suis Saad Marsil et voici mon témoignage sur l’anxiété sociale.

Quand j’étais enfant, je n’étais pas du genre extraverti et j’aimais vivre dans le monde des pensées. J’adorais rêver éveillé et créer des histoires dans ma tête.

Donc, je n’étais pas vraiment sociable et cela ne me gênait pas plus que ça.

Cela ne veut pas dire que j’étais reclus, bien au contraire.

Si l’occasion se présentait de jouer avec des enfants de mon âge, je n’hésitais pas.

D’ailleurs, j’étais le premier à vouloir réunir mes cousins pour passer un moment ensemble et laisser les grands parler de ce qui les intéressait.

Témoignage sur l'anxiété sociale: La cause de mon anxiété

Mon anxiété sociale a commencé bien plus tard, vers la fin de l’adolescence.

Pourquoi ?

À cause du harcèlement à l’école.

Au collège, j’étais le plus petit de ma classe.

Mes camarades de classe ont jugé que c’était un signe de faiblesse, que je ne pouvais pas me protéger et qu’ils avaient quartier libre pour faire de moi ce qu’ils souhaitaient.

Et c’est là qu’ont commencé trois années consécutives de cauchemar.

Chaque jour, je me réveillais avec la peur d’aller à l’école, de peur d’être frappé ou humilié verbalement.

Je prenais sur moi et je ne l’ai jamais dit à personne car, au fond de moi, je voulais que mes bourreaux m’apprécient et cessent tout seuls de s’en prendre à moi.

Je me disais aussi… si je le dis à quelqu’un, ils seront sévèrement punis, je passerai pour un lâche et je serai encore moins apprécié.

L’un de mes harceleurs était d’ailleurs bizarrement mon ami.

Quand on était seuls, il était gentil et mielleux avec moi, mais une fois qu’il y avait du monde autour de nous, il n’hésitait pas à faire rire tout le monde de moi, et il était très bon pour ça.

Pour éviter de me faire attaquer, je passais une grande partie de mon temps seul, caché dans un coin de l’école pour que personne ne me trouve, attendant que la récréation se termine.

Avec le recul, c’est à ce moment que j’ai commencé à créer mes premières croyances négatives qui ont conduit à l’anxiété sociale. Des croyances comme :

  • Si je commets une erreur, les autres vont se moquer de moi.
  • Si je montre ma vulnérabilité, les autres en profiteront pour me harceler.
  • Les autres me jugent constamment.

J’ai vécu mes premiers coups de foudre au milieu de tout ça, ce qui n’a fait qu’empirer la situation.

D’un côté, je me faisais humilier devant tout le monde, de l’autre, j’essayais de plaire aux filles qui me plaisaient en leur montrant le meilleur aspect de moi, tout en évitant de prendre des risques car cela risquait de retomber sur moi.

Ce mauvais épisode de ma vie n’a pris fin que trois ans après, quand j’ai fondu en larmes devant mes parents, poussé dans mes derniers retranchements par mon oncle qui sentait que quelque chose n’allait pas.

Mes parents ont fini par me changer d’école.

Comme vous le voyez, mon témoignage sur l’anxiété sociale commence par la cause.

Mais les séquelles de ce harcèlement m’ont suivi. 

J’essayais de montrer dans cette nouvelle école une carapace forte, tout en évitant de trop me rapprocher des autres de peur que tout recommence à nouveau.

L'apparition de mon anxiété sociale

Mes premières symptômes de l’anxiété sociale ont alors commencé vers mes 17 ans.

Elles étaient parfois tellement fortes que je demandais au professeur de sortir de la classe pour respirer un coup avant de revenir quelques minutes plus tard.

J’ai aussi eu une crise d’anxiété devant tout le monde quand un professeur m’a demandé de me lever pour résoudre une équation au tableau.

Après cet épisode, j’ai expressément demandé à mes professeurs de ne jamais me dire de venir au tableau de peur que cela se reproduise.

J’ai aussi commencé à sécher les cours régulièrement quand je sentais que je ne pouvais pas gérer mon anxiété sociale.

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L'université: Le cycle continue

Bien sûr, mon anxiété sociale m’a suivi jusqu’à l’université.

J’avais déménagé vers une ville universitaire près de ma ville natale.

C’était pour moi un nouveau départ.

J’ai décidé que je voulais me faire le plus d’amis possible, et rien de mieux pour rencontrer du monde que de chercher activement à me faire bizuter lors de la semaine d’intégration (oui, c’est bizarre comme réflexion).

Cette stratégie a d’ailleurs réussi et j’ai rencontré plein de monde, mais après quelques rencontres, je sentais que je n’avais rien à dire.

Je restais donc assis dans mon coin à rire quand je sentais que cela était approprié.

Je me sentais tellement mal à l’aise avec les autres et c’est là que j’ai découvert l’alcool et son pouvoir inhibiteur.

Après ça, je n’ai plus raté aucune occasion de boire un coup pour montrer qu’après tout, je suis fun et que ma compagnie est agréable.

Mais comme vous vous en doutez, cela ne réglait pas le problème.

Je me sentais toujours seul, différent, impuissant face à ma gêne des autres, inférieur aux autres et j’en passe.

L’absentéisme a commencé à nouveau, au point que j’ai dû refaire ma deuxième année.

Mes crises d’anxiété sont apparues à nouveau lors de ma troisième année à l’université, quand je me suis retrouvé dans une classe avec de nouveaux visages parce que je venais de redoubler et que je devais m’intégrer à nouveau.

Parfois, mes crises étaient tellement fortes que je ne rentrais pas en classe et que je me cachais quelque part sur le campus, loin du monde, essayant de respirer calmement pour calmer le tumulte des émotions en moi, en vain.

Mon anxiété sociale était devenue tellement forte que je n’arrivais même plus à interagir avec mes amis et mes parents.

Je ne me sentais tellement pas à ma place que j’ai décidé de changer d’université et tout recommencer à nouveau.

Compétences sociales et fin des études universitaires

Lors de cette même période, j’ai découvert sur Internet un youtubeur qui parle de charisme et comment interagir socialement.

Je me suis dit que c’était la solution à mon problème.

J’ai acheté son programme et j’ai dévoré tout son contenu.

Armé de ces nouvelles techniques, je suis rentré dans ma nouvelle université avec plus de confiance.

Et malgré mon anxiété toujours présente, j’ai commencé à pratiquer ces techniques.

Au début, cela a fonctionné à merveille, je me suis fait beaucoup d’amis et j’étais apprécié par la majorité de mes camarades.

J’étais aux anges.

Mais le revers de la médaille n’a pas tardé à arriver.

En effet, le fait de travailler sur ces compétences sociales m’a poussé à croire que si je fais et dis la bonne chose, les gens m’apprécieront.

J’ai donc commencé à surveiller excessivement ce que je dis et ce que je fais, et chaque interaction était un moment où je devais « performer ».

Cette croyance n’a fait qu’exacerber mon anxiété sociale et l’année d’après, où chacun de mes camarades a choisi son master et où nous avons donc été séparés et où j’ai été mis dans une nouvelle classe, mon anxiété sociale a à nouveau pris le dessus.

J’ai réussi tant bien que mal à finir mes années universitaires et obtenir mon master, en utilisant l’absentéisme à nouveau à mon avantage.

En effet, cette école était moins regardante sur les absences et donc je pouvais ne pas rentrer en classe dès que mon anxiété se manifestait.

Travail, psychologue et TCC

Dans mon premier boulot, le même cycle s’est produit à nouveau et c’est là que j’ai décidé de prendre les choses en main et d’aller chez un psychiatre.

Pour la première fois, j’ai réussi à donner une étiquette à mon mal : l’anxiété sociale.

J’ai commencé à me faire suivre par une psychologue, mais je trouvais que les séances étaient trop courtes, trop chères et trop théoriques.

Cependant, grâce à cette psychologue, j’ai découvert la thérapie cognitive et comportementale (TCC).

Vers la guérison

J’ai alors décidé d’utiliser les techniques de la TCC¹ tout seul, en utilisant des livres d’auto-assistance et en pratiquant tous les exercices tout seul.

Et au fil des mois, mon mal commençait à s’estomper progressivement.

J’étais plus conscient de mes croyances négatives et je savais comment les adresser avec la raison.

Ceci m’a énormément aidé et je continuais à pratiquer ces exercices dès que l’occasion se présentait.

J’ai aussi commencé à pratiquer l’exposition en me donnant quelques défis.

Mon mal n’avait pas disparu complètement, mais j’étais sur la bonne voie.

Grâce à cette expérience, j’ai développé une passion pour la psychologie et je cherchais de nouvelles thérapies pour les tester sur moi et voir leurs effets.

Et un jour, j’ai découvert la thérapie métacognitive.

C’était une révélation pour moi.

La thérapie métacognitive m’a appris que mes pensées et émotions sont des événements brefs et passagers, mais qui perdurent quand je leur donne mon attention.

La thérapie métacognitive m’a aussi appris à contrôler et diriger mon attention et ainsi réduire l’anxiété sociale.

Et aujourd’hui, grâce à ces thérapies, j’ai pu surmonter 95% de mon anxiété sociale et vivre une vie beaucoup plus paisible et sereine.

Il m’a fallu du courage pour écrire ce témoignage sur l’anxiété sociale et partager avec vous ces détails personnels, mais je le fais pour vous donner de l’espoir et vous montrer qu’il est possible de s’en sortir.

Mon message pour toutes les personnes qui vivent avec l’anxiété sociale est de vous dire qu’il y a des solutions et qu’avec les bonnes techniques, vous pouvez surmonter ce trouble et retrouver votre bien-être.

Mon témoignage sur l’anxiété sociale est une preuve que même avec des défis importants, il est possible de retrouver une vie épanouie.

"Guérir de l'anxiété sociale prendra du temps mais peut également aller beaucoup plus vite que ce que vous pourriez penser. La thérapie aide les personnes socialement anxieuses à se comprendre et à interagir avec les autres de manière significative et guérissante. "
Grayson wallen thérapeute anxiété sociale
Grayson Wallen
Thérapeute, MA, LPC
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Témoignage sur l'anxiété sociale - Mon combat personnel

Je m'appelle Marsil Saad et, dès 17 ans, j'ai lutté contre l'anxiété sociale causée par un harcèlement scolaire incessant. Mon premier emploi et la peur quotidienne qui en a résulté a été le déclic : j'ai décidé de changer ma vie. J'ai exploré livres et études psychologiques, testant différentes techniques sur moi-même. Deux thérapies ont été révolutionnaires, m'aidant à retrouver confiance et à être plus à l'aise en public.

Mon blog a pour mission de créer une grande communauté autour de l'anxiété sociale. Je partage les techniques qui ont fonctionné pour moi et souhaite créer in-fine un espace de soutien, de partage et d'acceptation autour de l'anxiété sociale. Ensemble, nous pouvons décider de transformer nos vies et arrêter cette souffrance.

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